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Le  Mag Jeunes Écrivains
4 décembre 2015

8ème édition de JE Bouquine : "La ballade du café triste" de Carson McCullers

JE-Bouquine

Alors que la 9ème édition du club JE Bouquine est déjà sur les rails, il est temps de dresser un bilan de la précédente session, le choix du club s'étant porté cette fois-ci sur un recueil de  7 nouvelles de Carson Mc Cullers (1917-1967) : "La ballade du café triste", et plus précisément sur sa nouvelle-titre. 

Source: Externe

Mais en premier lieu, voyons ce qu'en dit le quatrième de couverture : " Dans sa vie comme dans son œuvre, c'est le même besoin effréné d'amour que l'on trouve, la même obsession de cette musique à travers laquelle les êtres croient se réconcilier avec eux-mêmes. Et l'on est frappé surtout par la recherche tenace de contacts humains, réduits aux rencontres de hasard dans les petits bars où l'alcool réchauffe le corps et l'âme, efface la douleur du monde et rend Dieu superflu...
Bref soulagement puisque la solitude revient. Cette solitude que Carson McCullers et chacune de ses créatures cherchent à fuir mais qu'elles finissent toutes par choisir, comme un privilège ou un moindre mal. Car, on le sait, il y aura toujours de la solitude pour ceux qui en sont dignes. "

Et qu'en ont pensé les membres du club JE Bouquine, au final ? La promesse est-elle tenue ?

Globalement, les 12 JE semblent unanimes : ils ne regrettent absolument pas leur lecture, notamment pour le style d'écriture et l'ambiance distillée par l'auteure. En revanche, certains restent sur leur faim et regrettent le souvenir éphémère de leur lecture, comme un instantanné qui se lit aussi vite qu'il s'oublie.

"Elle n'était mal à l'aise que devant les gens. Parce que les gens - sauf s'ils sont un peu fous ou gravement malades - on ne peut pas les prendre dans ses mains et les transformer pendant la nuit en quelque chose de plus haute valeur et de meilleur profit. Miss Amelia ne connaissait donc qu'une façon de se servir des gens : leur prendre leur argent."

La parenté de cette nouvelle avec le conte est réelle avec sa narration externe, l'interpellation du lecteur façon voix-off (qui en a agacé plus d'un), son côté un peu surréaliste, ses personnages aussi intriguants qu'atypiques, et ses mystères, dont l'auteure garde délibérément les clés pour les percer.

"La ballade du café triste" est une oeuvre subtile, complexe parfois dans son appréhension. L'auteure y parle de la douleur de la rupture amoureuse, la relation tumultueuse avec l'ex-mari, la grande solitude... Elle nous parle de sa tristesse à elle à travers cette ballade, toute à la fois teintée de nostalgie et de mélancolie.

Carson Mc Cullers

C'est une peinture de l'Amérique profonde, comme peut l'être une toile d'Edward Hopper, un roman de Steinbeck ou le film "Bagdad Café".

Klik-Aventador

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Commentaires
P
Hum je connais "Steinbeck" mais pas "Steimbeck"...
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Bez nazwy-2

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