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Le  Mag Jeunes Écrivains
16 février 2018

Spécial Saint-Valentin : Dis-moi, c'est quoi l'amour (au cinéma) ? (dernier épisode - Seconde partie)

Pour terminer cette semaine spéciale vouée à la Saint-Valentin, je poursuis ici ma sélection personnelle de longs métrages consacrés à l'amour...

  • "Titanic" (1997) de James Cameron :

Eh oui, je ne pouvais pas écarter de ma sélection THE FILM ROMANTIC par excellence. Parce qu'il reste, pour moi, un must du genre, que l'amour y est magnifié, et qu'il ne s'achève pas sur un happy-end. Pour l'anecdote, j'ai attendu sa sortie en salle pendant plus d'un an (j'avais vu sa bande annonce très longtemps à l'avance) et je n'avais vraiment pas été déçu. A chaque visionnage, l'effet est le même : du beau, du romanesque, du glamour et du grand spectacle.

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  • "Intersection" (1994) de Mark Rydell :

Remake intelligent du film "Les choses de la vie" de Claude Sautet, la version US se concentre davantage sur les tourments sentimentaux du héros (Richard Gere, parfois en surjeu, contrastant avec la sobriété d'une Sharon Stone incarnant son ex-femme) que sur la dissection quasi chirurgicale de la mécanique de l'accident de l'originel. Ici, l'ambiguïté de Vincent Eastman (Richard Gere donc) vis-à-vis de "ses" deux femmes est très bien montrée : il ne parvient pas complètement à s'investir dans sa nouvelle relation (avec une très craquante Lolita Davidovitch) et à couper les ponts avec son ancienne vie (son ex-femme, avec laquelle il continue de travailler, et leur fille). Un joli film sur les tourments amoureux et les difficultés à tourner la page d'une idylle pour une autre...

  • "Légende d'automne" (1994) d'Edward Zwick :

Superbe saga familiale filmée en plein coeur du Montana (la photographie est de toute beauté), elle conte sur une vingtaine d'années (début du 20ème siècle avec deux points d'orgue : la Première Guerre Mondiale et la Prohibition)l'histoire de trois frères amoureux de la même femme (Julia Ormond). Le plus jeune d'entre eux, Samuel (Henry Thomas), l'idéaliste, se fiancera avec elle avant de mourir sur le champ de bataille ; l'aîné, Alfred (Aidan Quinn), le plus raisonnable ou pragmatique, se mariera avec elle. Mais l'homme que Suzannah aimera le plus sera Tristan (Brad Pitt) : le plus sauvage, le plus indomptable des trois frères. Et le patriarche de la famille (Anthony Hopkins) ne pourra rien contre ça. Un drame magnifique !

  • "Proposition indécente" (1992) d'Adrian Lyne :

L'argent peut-il tout acheter, même l'amour ? C'est la question qu'Adrian Lyne pose au spectateur par l'entremise d'un milliardaire très joueur (Robert Redford). Le couple en jeu (Demi Moore et Woody Harreslon) est très amoureux et très heureux, mais très endetté. S'il refuse dans un premier temps, il finira par y venir. Cela mettra-t-il à mal son amour inconditionnel ? Réponse à la fin du film.

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  • "Pour Sacha" (1991) d'Alexandre Arcady :

De prime abord, un kibboutz israëlien et la guerre des 6 jours n'ont rien de particulièrement glamour, ni de romanesque. Mais c'est sans compter sur l'histoire d'amour qui sert le propos du film. Laura (Sophie Marceau) a 20 ans, est en couple avec son ancien prof de philo (Richard Berry) un brin idéaliste et s'est installée avec lui en Israël. Et pour son anniversaire, ses trois meilleurs amis (tous amoureux d'elle) font le déplacement depuis Paris, inconscients que la guerre peut éclater à tout moment. Mais au milieu de leurs retrouvailles, pèse l'ombre de la grande absente : Myriam, qui s'est suicidée sans que personne n'en connaisse la raison. Myriam, c'est Yardena, le premier amour d'Alexandre Arcady, qui a disparu dans les mêmes conditions, à 17 ans. C'est à elle qu'est dédié le film. Le décès de Myriam, tout le monde essaie de le comprendre, d'en imputer la faute à quelqu'un. Mais c'est Sacha qui détient la vérité, alors même que le couple qu'il forme avec Laura est en crise. Et puis, la guerre éclate, Sacha le pacifiste part se battre et Laura a du mal à le laisser partir... Une fin tragique, et un amour magnifique, même entâché d'infidèlité.

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  • "Noce blanche" (1989) de Jean-Claude Brisseau

Une passion fulgurante, destructrice, exclusive, interdite, adultère... Le premier rôle de Mademoiselle Paradis, un premier rôle magnifique pour une histoire d'amour, belle, émouvante et tragique. Une ado paumée, en échec scolaire, un prof qui veut l'aider à s'en sortir. Il deviendra son pygmalion, elle en tombera éperdument amoureuse. On est tour à tour charmé, troublé par Vanessa, sa présence et l'émotion à fleur de peau qu'elle dégage. Un brillant coup d'essai. Presque un coup de maître.

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  • "Le grand bleu" (1988) de Luc Besson :

Jacques (Jean-Marc Barr), Enzo (Jean Reno) et Joanna (Rosanna Arquette). Jacques et Enzo sont fondus de plongée en apnée. Mais Jacques ne sait pas vivre hors de l'eau. Seulement, Joanna tombe amoureuse de lui, et lui amoureux d'elle. Mais rien n'est plus important que la mer pour Jacques. Pas même son histoire avec Joanna. Pas même lorsqu'elle tombe enceinte de lui. Parce que son ami Enzo meurt d'un accident de plongée. Parce qu'il ne parvient pas à vivre sur terre. Parce que la mer l'appelle et qu'elle crie plus fort son amour que Joanna. Parce qu'il n'écoute que son chant, pas celui de Joanna... Une très belle fable...

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Alors si l'un de ces films vous tente, seul ou accompagné, nul doute que vous passerez un bon moment, même si "mes" histoires d'amour finissent mal en général... Parce qu'après tout, ce qui compte, c'est l'intensité de ce que l'on vit !

Klik-Aventador

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