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Le  Mag Jeunes Écrivains
12 août 2018

Le souffle de Midas

Le souffle de Midas

Chroniques homérides : Tome 1

Entre tes mains, fille d’Homère, brûle encore le pouvoir des Dieux. Le jour où une inconnue rend son dernier souffle dans mes bras, je sais que ma vie paisible d’étudiante ne sera plus jamais la même. Au lendemain du drame dont j’ai été le seul témoin, aucune trace du crime n’a été retrouvée, tant et si bien que tout le monde me pense folle, moi la première. Seul un homme me croit, Angus Fitzgerald, détective à la recherche d’une personne qui ressemble trait pour trait à la femme morte sous mes yeux. Alors que ce mystère reste sans réponse, les objets que je touche se transforment en or. Et quand le bel Angus me narre le mythe antique de Midas, ce roi grec qui changeait tout en or, je comprends qu’il en sait bien plus sur ce qui m’arrive. Et aussi sur les dangers qui me menacent. Pour moi, le plus imminent est juste là, dans mes mains. Parce que si pour le détective, je suis bénie des Dieux, je ne vois en ce pouvoir qu’une malédiction…

Couverture : je la trouve harmonieuse. La lettre oméga apporte une notion d’éternité, d’intemporalité, qui convient parfaitement à ce souffle traversant les âges.

4e de couverture : c’est un joli résumé de la situation. Elle intrigue et donne envie d’en savoir plus.

Bilan : au départ, je navigue dans le flou, ne comprenant pas vraiment ce qu’il faut protéger. Par contre, je suis tout de suite intriguée par ce don hérité, par ce qu’elle doit sauver à tout prix. L’écriture est simple à suivre, le ton plutôt familier. Il y a aussi de jolies expressions dans ce roman, comme « le drap sucré du déni ».

J’ai trouvé un peu lent le début, l’échange du souffle. Frustrée aussi de constater que personne ne croit les explications de Louise lorsqu’elle parle du drame dont elle a été témoin. A aucun moment ses dires ne sont pris en compte, est-ce bien réaliste ? Mais, une fois de retour sur les lieux du crime, je comprends mieux cette attitude et j’apprécie ce que l’auteur a créé.

J’ai aussi été étonnée quand Louise mentionne les yeux jaunes du détective, ce n’est pourtant pas courant et elle ne semble pas plus surprise que ça. Si je voyais quelqu’un avec des yeux pareils, je flipperais ou je lui demanderais sa marque de lentille.

Enfin, arrivent les explications sur le roi Midas et les transformations. Cette jolie légende d’Asylis m’a happée. J’ai aimé cette plongée dans la mythologie grecque avec les larmes d’Asclépios, la mnémosyne, Pandore, Pythie, l’oracle de Delphes, les sœurs de Moires (Atropos, Lachésis, Clotho). La symbolique des pierres aussi. J’ai aimé découvrir petit à petit qui se cachait derrière l’apparence du détective Angus et la créature qu’il représente.

La fin est frustrante, parce que je me voyais bien continuer l’aventure. C’est une histoire originale mélangeant surnaturel et réalité, une composition que j’affectionne et que j’utilise dans mes propres romans, donc je ne pouvais être que conquise.

Lecture pour le PLIB 2018 : un tome introductif avec une touche de mythe, de romance, de souffrance, d’espoir. Je me demande à quoi lui servira le souffle, le jour où plus personne ne la traquera. Du coup, je suis curieuse de poursuivre cette lecture.

FB d’Alison Germain

Editions du Chat Noir Mag-JE-v--Asyne

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