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Le  Mag Jeunes Écrivains
8 avril 2016

Focus sur "Cars", by Disney Pixar

Evidemment, dans l'imaginaire collectif, Disney rime souvent avec conte de fées idyllique pour jeunes filles en fleur ou tendres histoires d'animaux doués de parole, un brin moralistes et destinées à de gentils minots en culottes courtes (encore que ces dessins animés ne sont pas toujours très indiqués pour le plus jeune public, d'où l'apparition d'opus 2 ou 3 plus "sages" à défaut d'être réussis).

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Mais en 2006, Disney dépoussière l'image de ses héros et masculinise son public en s'associant pour la septième fois aux studios Pixar. C'est ainsi que naît Cars, sous-titré en France d'un aussi inutile que peu vendeur Quatre Roues tandis qu'il sortira au Québec sous le titre Les Bagnoles (pas mieux...).

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Les deux grandes forces de ce long métrage animé sont indéniablement la qualité des graphismes, entièrement réalisés en images de synthèse (Golden Globe 2007 du meilleur film d'animation), et l'inventivité d'avoir su créer un monde automobile anthropomorphe. Deux qualités qui permettront à ses héros (Flash McQueen, Martin, Sally) d'être déclinés en jeux vidéos, court-métrage et mini-série, jouets et autres produits marketing encore très en vogue 10 ans après sa sortie en salle !

Doc Hollywood

Mais côté scénario, Cars n'est pas vraiment original. Je dirai plutôt que c'est un habile mélange entre Doc Hollywood (1991, avec Michael J.Fox) pour le côté "héros à l'ego démesuré coincé contre son gré dans un bled paumé" et Jours de tonnerre (1990, avec Tom Cruise et Nicole Kidman) pour tout l'aspect "compétition NASCAR" (course de stock-cars typiquement américaine), là encore avec un héros à l'ego surdimensionné. Et les similitudes avec ces deux films sont vraiment très troublantes : la peine d'intérêt général obligeant Mc Queen à rester à Radiator Springs et la rencontre avec une jolie autochtone (comme Michael J.Fox), la rage de vaincre puis l'humilité et le fair-play à la toute fin (comme Tom Cruise)... 

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Et s'il est très auto-centré sur l'Amérique, ses mythes (la Route 66) et ses lointaines contrées oubliées (loin de l'image des megapoles), ce dessin animé fait de nombreux clins d'oeil à l'univers automobile et à ceux qui en sont ou ont été passionnés. La plus notable étant la référence à Steve McQueen, grand amateur de courses automobiles, à qui le héros emprunte le patronyme et dont le physique automobile peut rappeler, sous certains angles arrières notamment, la Ford Mustang Fastback de "Bullitt" croisée avec d'autres voitures de type NASCAR ou Le Mans GT. 

Bullitt

Fort de ce succès, Disney-Pixar récidivera 5 ans plus tard avec un opus 2 plus international. Je vous en parlerai dans un prochain Focus sur...

 

 

Klik-Aventador

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