Nice : la rencontre fatale des Anges sur la Promenade...
De retour de vacances, je n'ai appris que tardivement l'attaque terroriste de Nice.
Depuis, je lis l'horreur sur Internet (j'évite de mettre la télé pour les enfants). Et je ne comprends pas comment ça a été possible en plein Vigipirate. Peut-être parce que les forces de l'ordre s'attendaient davantage à une bombe et qu'ils ont été pris à contre-pied.
Dire qu'il y a moins de 15 jours, ma femme signalait à l'accueil d'un centre commercial situé à proximité de chez moi un sac à dos abandonné sans surveillance dans la galerie marchande et que tout le monde s'en foutait... Hier, la chanson n'était plus la même, y compris à l'entrée d'une supérette paumée au fin fond d'un village tout aussi paumé de Provence : vigile et détecteur de métaux de rigueur pour tout le monde, y compris pour mon fils de 3 ans.
La mer, les vacances, le feu d'artifice sur la Baie des Anges.. Ca aurait dû être un moment de fête. Et puis, ça a tourné au cauchemar.
Que dire de plus dans de telles circonstances ? Rien, parce que les mots ne seront jamais assez forts pour dire toute la tristesse, la colère et la révolte qui m'habitent.
Une pensée sincère pour toutes les victimes, en particulier les enfants.