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Le  Mag Jeunes Écrivains
11 novembre 2015

Les cimetières militaires

Avec 9 millions de morts et 20 millions de blessés, celle qui a été, pendant une vingtaine d'années, nommée "la Der des Der" peut se vanter d'avoir été un bon engrais à faire pousser les pierres tombales ! Et c'est bien cela qui lui a valu ce surnom.

La dernière guerre, une fois pour toutes, plus jamais on ne remet ça.

Evidemment, de nos jours, cela peut faire soupirer ou sourire. On a quelques autres conflits, plus récents, dans les manuels d'Histoire et même au journal de 20 h. En novembre 1918, on voulait y croire et on y croyait.


Les cimetieres militaires  (Paroles de Pierre Louki, chantées par Juliette.Gréco)

En terme de littérature pacifiste produite par la guerre, le premier texte qui vient est sans doute le "dormeur du val"....

Dans un genre différent, je vous propose simplement "Les cimetières militaires".

Un texte très évocateur et  dont tout le monde peut faire l'expérience.

Il suffit de visiter l'un de ces immenses champs de stèles qui jalonnent tous les champs de bataille de la guerre 14-18. Les pierres tombales y sont alignées au garde-à-vous, toutes semblables dans leur blancheur, parfois anonymes, parfois différenciées de la voisine par le symbole d'une autre armée. Il faut se trouver entre les tombes pour le voir. De loin, ils sont tous pareils.

Ces gens n'étaient pourtant pas des militaires, pour la plupart. Celui-là était agriculteur, celui-là pêcheur, celui-là maçon, celui-là instituteur...

A 97 ans de l'Armistice, ces soldats immobiles sont toujours là, avec le même message : faire en sorte de ne pas accroître leur nombre.

Et en 1920, qu'en pensait-on ?

Cela dépend où, cela dépend de quel côté, cela dépend qui...

Il suffit de comparer les monuments aux morts pour se rendre compte qu'ils sont parfois de ton  glorieux et parfois tristes. Ici on voit un casque renversé, tout seul en évidence sur la colonne, ici c'est un coq qui chante, là ce sera un soldat montant à l'assaut, là un cadavre dans les bras d'une Marianne éplorée.

Klik-Selene-C

Au début des années 20, le bain de sang est encore tout frais. Chacun fait le deuil à sa façon. En tressant des légendes ou bien en regardant vers l'avenir.

 

 

La chanson de Pierre Louki ne date pas des années 20. Il est lui-même né à cette époque.
Elle illustre tout de même bien le propos.

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